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Chapitre 1:

Les 3 premiers jours du périple...

Mercredi 11 juillet 2018, l'aube d'une belle journée s'annonce , il est 4h10.

Le sommeil a été fragile comme pour chaque grand départ. De plus, cette fois-ci, je me suis mis une pression supplémentaire : soigner le partage de mes aventures sur les réseaux sociaux et notamment les premières images de la journée du départ par un vlog du réveil…

...ça n'a pas raté les images sont de très mauvaise qualité...trop sombres...reste le son !

 

Néanmoins, les bagages étant prêts depuis la veille, le reste de la préparation se déroule à merveille, me permettant le luxe de faire un petit montage vidéo du fameux vlog du lever !

 

5h15, départ pour la gare de Nantes, avec notre voiture familiale, où nous avons réservé deux semaines de parking « ZenPark »(système de parking partagé) à un tarif tout à fait raisonnable. Là-bas, nous embarquons sur le TGV Nantes-Lille qui nous déposera, trois heures après, à l'aéroport international Roisy Charles de Gaulle...Là aussi, nous avons obtenu, en réservant 3 mois à l'avance, un sur-classement en 1ère classe à un tarif imbattable (25 euros l'aller !)

 

Ainsi, nous arrivons à l'aéroport, reposés. L'arrêt du TGV étant relativement rapide, un couple avec un bébé , s'expatriant au bout du monde et dotés, comme nous, de nombreux bagages, nous propose de s'entraider pour le débarquement en se faisant la «  chaîne ».

Mais une interrogation s'impose rapidement : comment s'y prendre, sans appréhension, pour monter par escalators mécaniques nos cinq lourds bagages, sans compter que nous avons également sur les bras des valises et sacs « cabine » ?

 

La décision tombe rapidement, je me propose de faire des aller-retour avec les plus grosses valises pendant que les autres membres de la famille montent le reste.

 

Nous voici donc dans l'un des plus gros aéroport du monde. Et, comme pour notre dernière traversée de l'Atlantique, notre embarquement sur le Boeing 777 d'Air France est prévu au terminal 2E, hall L, l'un des deux terminaux les plus récents, avec le hall M , mais qui implique de prendre une navette automatique. Mais avant cela, plusieurs étapes doivent être respectées : l'enregistrement des bagages et le passage de la douane !

 

L'enregistrement en ligne ayant déjà été fait, nous n'avons plus qu'à imprimer nos cartes d'embarquement en présentant nos passeports à une machine. Coup de sang ! je ne retrouve plus le mien ! J'imagine déjà l'éventualité de ne pas pouvoir partir...mais en plongeant ma main au plus profond de notre petite valise...la délivrance et le retour au bonheur du départ...

Avec à chaque fois des bagages bien remplis, une petite appréhension nous gagne tout de même, par crainte de dépasser le fameux plafond des 23 kgs par bagages...surtout qu'à Paris nous n'avons à faire qu'à des automates !

Grande première ! Un bagage coince avec 24kgs et 200 grammes...nous voici donc à quatre pattes sur le sol de la zone d'enregistrement, affairés à ouvrir deux bagages afin d'optimiser la répartition.

Nous faisons ainsi une découverte : la machine accepte tout bagage inférieur à 24 kgs...super , peu de transferts nécessaires.

 

Passé ce stress de quelques minutes, nous nous dirigeons vers la passage douanier après un petit détour par la pharmacie , pour compléter notre trousse d'urgence , et après avoir pris un petit café. Les formalités douanières se déroulent à merveille, sans trop d'attente, et nous voici dans la zone internationale à la recherche de la navette, que nous prenons après avoir emprunté de longs couloirs…

Notre porte d'embarquement repérée, la L49, nous nous installons pour un peu plus 2 heures théoriques d'attente.

 

Théoriques est bien le mot, car rapidement, on nous annonce une heure de retard (orages sur Miami ayant affecté le départ de notre avion sur place) et avec une autre contrainte, l'obligation de décoller avant 15h00, heure à laquelle l'espace aérien sera monopolisé, pour environ 15 minutes, par la patrouille de France, dans le cadre des répétitions du 14 juillet .

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Au final, l'embarquement se fait avec plus de deux heures et demi de retard. Au passage, nous remarquons que nous embarquons avec l'acteur français Arnaud Ducret.

En entrant dans l'appareil, nous cheminons sur toute la longeur de l'appareil puisque, choix de notre part, nous avons opté pour les derniers sièges du fond afin d'avoir des places par deux (au lieu de trois) et profiter d'un couloir, du coup , plus large.

 

Le voyage se déroule sans encombre, et  est ponctué de collations et de repas de bonne qualité, je me suis visionné le film-comédie musicale «The Greatest Showman » avec Hugh Jackman ainsi qu'un concert de Katy Perry, dynamique !

 

Approche de Miami par le sud, ce qui ne nous permet pas le survol des tours de la ville et de Miami Beach, qui en général fait son petit effet. Nous survolons plutôt des marécages. Mais ce n'est pas très grave, peu importe, nous touchons enfin le sol américain avec 1 heure et demi de retard... Délai qui va malheuresement se rallonger de 30 minutes, le temps que notre porte de débarquement se libère d'un Airbus A380 de la Lufthansa qui avait profité de notre retard pour embarquer ses passagers...le voilà qui décole, on va pouvoir enfin s'aérer, il est presque 19h00, heure locale !

 

Avant de pouvoir récupérer nos bagages, nous devons passer de la douane américaine, réputée assez stricte, et pouvant générer des délais relativement longs...Effectivement une longue file se forme rapidement mais nous y avançons régulièrement. Première étape, l'impression d'un récapitulatif sur une machine, à la lecture de notre passeport , et prise de photo automatique. Puis, nous attendons de nouveau pour passer au guichet d'un douanier, pas très souriant en général. Exception ! Le notre est assez détendu et fait même de l'humour ! Bonnes conditions pour débuter notre péiple à Miami…

 

La récupération des bagages se fait rapidement. Nous remarquons juste qu'une roue d'une des valises, la plus grosse, ne fonctionne plus . Maintenant, direction la rame automatique nous permettant de rejoindre le Métrorail. J'avais oublié comme les cheminements couloirs étaient longs !

La nuit tombe déjà lorsque nous arrivons aux guichets automatiques des titres de transport. Après plusieurs essais , nous n'arrivons pas à acheter des billets par carte bancaire. Nous nous résignons à piocher, déjà, dans notre cash qui devait servir aux pourboires.

Et, nous voici en route vers Miami Downtown dans une rame avec très peu de touristes mais plutôt du personnel de l'aéroport. Enfin après avoir pris le métromover, gratuit, qui fait une bloucle autour du centre ville, nous arrivons à l'Hôtel vers 21h00.

Le temps de faire notre check-in et de s'installer dans notre chambre, en route pour le fast-food du coin pour un repas rapide ...petite surprise, nous y sommes vers 21h45 et constatons la fermeture à 22h00 (petit stress et obligation de prendre à emporter) il es vrai que nous sommes plutôt en basse saison..nous consommerons donc dans notre chambre !

Repos mérité dans un vrai lit vers minuit. Si on réflèchit, cela faisait 26 heures que nous n'en avions pas vu .

 

Jeudi 12 juillet, début de notre première vrai journée à Miami aux alentours de 8h00, heure à laquelle nous nous levons et découvrons, en ouvrant les rideaux de la chambre, un soleil éclatant et l'exotisme des palmiers, bien disposés le long du boulevard Biscayne, adresse de notre l'Hôtel.

Nous descendons au petit déjeuner vers 9h00.

Il est nécessaire d'attendre une personne qui vous place et vous affecte un serveur. Nous découvrons alors une formule buffet assez allèchante: à disposition, du sucré, du salé, des fruits, des laitages et des boissons chaudes servies à table. En fin de dégustation, vient le moment qui heurte un peu nos habitudes et notre culture françaie du «tout compris»: le pourboire. Nous nous interrogeons sur la pratique locale.Faut-il le donner directement en cash au serveur?...nous nous rendons vite compte qu'il suffit de l'indiquer en bas de la note que l'on nous apporte en fin de petit-déjeuner.

 

Après être remonté dans notre chambre quelque temps, nous décidons d'aller nous ballader sur le port de plaisance, juste en face. En sortant du hall de l'hôtel, nous prenons conscience de la météo locale en cette saison. Une chaleur saisissante nous étouffe un peu pendant quelques secondes, puis nous nous y habituons après quelques pas.

Nous arpentons «Bayside Market», un centre commercial à ciel ouvert le long du port de plaisance que nous avions déjà découvert 1 an et demi auparavant, lors de notre dernier passage sur Miami.

Nous effectuons une petite pause à l'ombre en dégustant des smoothies aux fruits, nécessité absolue de s'hydrater !

 

Après quelques déambulations supplémentaires, nous nous laissons tenter par une visite de la baie en Hors-Bord...

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Décoiffant ! Et gros avantage : la découverte de la baie, et de ses villas de luxe, jusqu'aux plages de Miami Beach !

A notre retour à quai, on prend conscience du contraste de vitesse avec les bateaux de visites plus classiques...on dirait des escargots !

 

Après notre retour sur la terre ferme, et une opération shopping, nous rentrons à l'hôtel et nous relaxons autour de la piscine pour profiter des derniers rayons de soleil de la journée.

En soirée, avant de tester le restaurant de l'hôtel, le lendemain, qui sera le dernier jour avant la croisière, nous décidons de dîner dans la chaîne n°1 des fast-foods aux Etats-Unis : «Five Guys», très peu représentée en France, mais en développement (10 en Ile de France et 3 en Province).

 

Ce fut une bonne découverte pour toute la famille, même si deux d'entre nous l'avait déjà testé lors d'un passage à Paris. Déco sympa, carrés rouges et blancs et style années cinquante. Vous choisissez vos ingrédients, les frites sont artisanales, et on vous fait patienter en dégustant gratuitement des cacahuètes brutes non salées dans leurs enveloppes...original !

 

Vendredi 13 juillet, dernière journée à Miami DownTown, on embarque le lendemain sur le MSC Seaside pour une découverte plein de piquant, et notre quatrième croisière…

Nous avons programmé ce jour, la visite de la Villa Viscaya, demeure d'un riche industriel du début XXème siècle (années folles, années 20). Avant de nous lancer dans cette nouvelle expédition, nous profitons une dernière fois de la piscine de l'hôtel surtout qu'en cette matinée il n'y a pas grand monde.

Ce moment de détente passée, nous voici en route pour le sud de Miami, vers Coconut Grove, dans le métro climatisé, quel chance ! La journée est devenue orageuse, l'atmosphère lourde, et une averse a déjà eu lieu.

Arrivés à destination, nous devons marcher une quinzaine de minutes pour découvrir l'entrée de la propriété à visiter...au bout de 10 minutes, de nouveau une forte averse tropicale nous oblige à nous abriter tant bien que mal sous des arbres !

Devant l'entrée officielle du parc de la ville Viscaya, nous nous rendons compte que l'on aurait pu prendre le trolley gratuit qui passe devant notre hôtel...nous aurions mis plus de temps mais tout de même…

Nous voici nous engouffrant dans une végétation luxuriante avant d'atteindre la villa proprement dite. Le bâtiment édifié en 1916, résidence d'hiver de l'homme d'affaire James Deering, est d'inspiration européenne, style plutôt latin, proche paraît-il des villas du nord de l'Italie. Un patio central désert toutes les pièces qui se répartissent sur deux étages.

Les extérieurs sont composé de jardins à la française mais aussi d'essences végétales tropicales, le tout donnant directement sur la baie de Biscayne. Sur le plan d'eau jouxtant la propriété a été construit un navire de pierre, originalité des soirées mondaines de l'époque.

 

Après cette belle visite historique, nous retournons à notre hôtel pour conclure cette première partie de séjour en testant le restaurant sur place…

Peu de monde mais accueillis aux petits soins par un chef de rang venant d'apprendre le français par correspondance...très sympathique !...menu tout à fait respectable et boissons offertes !

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